Now Playing: Merkel accroit le differend franco-allemand sur le dossier grec
Topic: Politics
Mme Merkel a levé officiellement un tabou : l'hypothèse de l'exclusion d'un pays de la zone euro envisagée comme sanction ultime. Cette sommation de la chancelière à respecter l'orthodoxie financière est le nouvel épisode du feuilleton de la crise grecque dans lequel les deux grandes puissances du cœur de l'Europe, la France et l'Allemagne, révèlent leurs divergences. La première prône la solidarité, l'autre le respect des règles.
source: lemonde.fr/europe
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Un pays affaibli, pas très reluisant
Mon petit doigt me dit qu'elle ne va pas se laisser faire Angela, et en tant qu'européen convaincu je pense qu'elle a raison. La construction européenne ne peut pas se faire sur des mensonges et sur des abandons. Il ne peut pas y avoir de solidarité sans respect des règles.
La Chancelière n'a pas tort ! & la RFA avec elle ; ils sont exigeants avec l'économie & les budgets ; faisons comme eux !
Va-t-on prendre des sanctions contre Goldman-Sachs qui est en partie responsable de la crise grecque ?
Grâce à l'Euro, un peu de rigueur allemande va s'exporter vers les autres pays de la zone, y compris la France. Ca lui fera le plus grand bien!
"La France qui appelle à la solidarité de la zone euro"... En somme les Français veulent être "solidaires" avec l'argent du contribuable allemand. Impayables nous sommes.
Mme MERKEL a tout à fait raison et la suite le prouvera. Les règles doivent être respectées, les Etats (les gouvernements en place) doivent se soutenir dans les difficultés mais jamais vivre aux crochets des uns des autres, et jamais mentir et travestir leurs comptes! La France est très mal placée sur ces sujets car elle ne respecte pas les règles et sera bientôt dans la même situation que la Grèce.
J'ai du mal à comprendre. Au lieu de punir celui qui a menti et fauté (la Grèce), la meute européenne accable le meilleur (l'Allemagne). Il y a des jours comme ça où j'aimerais presque être Allemand.
L’Allemagne a raison. Il convient de conditionner l’aide à la réalisation des réformes structurelles indispensables. Les Grecs, comme les Italiens… et les Français, doivent comprendre que l’argent ne tombe pas du ciel et qu’un jour il faut payer l’addition de la gabegie. Recevoir de l’aide, oui, mais après avoir prouvé son intention de se réformer.
Peut-être la crise a-t-elle mis enfin en évidence les contradictions de la zone Euro ? Peut-on avoir une monnaie commune sans politique commune et avec des économies aussi divergentes ? Je me souviens d'un article du Monde, à l'époque du précédent chancelier, disant que l'Allemagne avait choisi l'égoïsme dans son développement. Si tous les Etats européens choisissent la politique économique allemande, en supposant qu'elles le puissent, quel développement économique peut-on attendre ?
